Coconut, Sister of mankind: the hunt for lost varieties
A public lecture about coconut palms and their genetic ressources, an ambitious research project for French Polynesia, Samoa and Fiji, and press release linked to these activities


Cocotier, Soeur des hommes: à la recherche des variétés perdues
ne conférence grand public sur le cocotier, un ambitieux projet de recherche en Polynésie Française, à Samoa et au Fidji, et les réactions de la presse à ces initiatives



Sunday, May 01, 2011

A new coconut public lecture !


Lecture description:


Coconut palm, sister of Mankind,

The hunt for lost varieties.


biogeography, culture, cultivation,

conservation and ecotourism

By Dr R. Bourdeix


This lecture lasts from 60 to 75 minutes and comprises twenty-five to thirty slides. It includes photographs and excerpts from previously unseen films from around fifteen countries. Four aspects of the coconut palm are described in succession:
The original coconut palm: on tropical islands well before man arrived.
The cultural coconut palm: the one in villages where coconut has been part of traditions, religions and symbolism for thousands of years.
The industrial coconut palm: with the development of estate plantations associated with colonialization, and with copra and fibre markets, over the last two hundred years.
The touristic coconut palm: a symbol of exotic locations, which plays a major role in the environment, eco-tourism, handicrafts, fashion and advertising.



The original aspect of the coconut palm covers the dissemination of its fruits by sea, the concepts of genetic drift, founding effects, natural selection and biodiversity. The theory of coconut dissemination and the mystery of the "wild" coconut palm, the first variety to be lost, are also discussed. Coconut reproduction methods, which vary depending on the varieties, are described, highlighting the research issues yet to be solved.
The cultural aspect and ethnology of the coconut palm are doubtless the main features of this lecture. The spectacular diversity of its fruits, and its worldwide distribution, are presented with special emphasis on the selection criteria that lie behind that diversity. Particular attention is paid to Dwarf coconut palms, the most advanced stage of coconut domestication by man. The feminine symbolism of the coconut palm is explored, particularly through Indian and Polynesian legends, linguistic analyses of Indonesian dialects, and a comparative mythology approach. The traditional South Sea islander practice of planting on islets is described; as part of a project, such practices could be incorporated into a rational modern strategy for biodiversity management.
The industrial coconut palm is examined from the angle of the planting material used in plantations, and the background of breeding techniques used for that material: low-efficiency mass selection, progeny-based selection, the advent of coconut hybrids and their improvement. The coconut palm seems to be evolving from the status of an industrial crop to a fruit, food and environmental crop.
The touristic coconut palm abounds, be it in advertising or planted in tropical tourist resorts; but all in all, little is known about coconut and its diversity in that professional environment. As far as cultural aspects, eco-tourism and gastronomy are concerned, coconut still requires further integration. In some countries, coconut-based handicrafts are developing, but further progress also remains to be made in that field. The answer lies in developing projects that combine eco-tourism, the renewal of local cultures, the conservation of genetic resources, and their use in landscaping, gastronomy and handicrafts.
We should like to see this lecture attended not only by scientists and farmers, but also landscape gardeners, mayors, those in charge of regional planning, managers of tourist complexes and travel agencies, associations for the renewal of local culture and lastly, of course, nurserymen and gardeners.

The lecture ends by a book signing of "Coconut, a guide to traditional and improved varieties", of which the lecturer is a co-author. Press release is given on older posts.

Monday, January 03, 2011

Une conférence sur le cocotier !


Présentation de la conférence :

Cocotier, Sœur des hommes:
à la recherche des variétés perdues...

Biogéographie, traditions insulaires, agriculture,
conservation de la biodiversité, écotourisme et artisanat.

Par le Dr Roland Bourdeix



Cette conférence, d'une durée de 60 à 75 minutes, regroupe des photographies d’une quinzaine de pays et des extraits de films inédits.  On y parlera de cocotier, et on donnera des nouvelles de ce qui se passe à Samoa et à Fidji, mais aussi dans des contrées plus lointaines, comme la Côte d'Ivoire en Afrique ou encore la Thaïlande. Quatre aspects du cocotier sont successivement décrits :
- Le cocotier originel, présent sur les îles tropicales bien avant l’arrivée de l’homme.
- Le cocotier culturel, celui des villages dans lesquels, depuis des millénaires, le cocotier s’intègre aux traditions, aux religions et au symbolisme. On parlera du "complexe contemporain du cocotier", et de comment et pourquoi les polynésiens, en même temps adorent et détestent le cocotier.
- Le cocotier industriel, avec le développement de grandes plantations liées à la colonisation, aux marchés du coprah et de la fibre, au cours des deux cents dernières années.
- Le cocotier touristique, pour l'instant symbole ambigu d'un exotisme standardisé, et qui pourrait jouer un rôle plus important dans l’écotourisme, l’artisanat, l'industrie alimentaire et l'environnement.



L’aspect originel du cocotier aborde la dispersion des fruits par voie marine, les notions de dérive génétique, d’effets fondateurs, de sélection naturelle et de biodiversité. La théorie de la dissémination du cocotier, et le mystère du cocotier « sauvage », première variété perdue, sont aussi exposés. Le mode de reproduction du cocotier, variable selon les variétés, est décrit en soulignant les questions de recherches qui restent à résoudre.
L’aspect culturel et ethnologique du cocotier est sans doute le plus développé dans cette conférence. La diversité spectaculaire des fruits du cocotier et sa répartition à travers le monde sont présentées en insistant sur les critères de sélection à l’origine de cette diversité. Les cocotiers nains, stade le plus avancé de la domestication du cocotier par l’homme, font l’objet d’une attention particulière. Le symbolisme féminin du cocotier est exploré notamment grâce à des légendes indiennes et polynésiennes, des analyses linguistiques de dialectes indonésiens et une approche de mythologie comparée. Les pratiques océaniennes traditionnelles de plantation des îlots sont décrites ; ces pratiques pourraient, dans le cadre d’un projet, être intégrées dans une stratégie moderne rationnelle de gestion de la biodiversité. Les 16 variétés décrites en 1848 dans le livre « Tahiti aux temps anciens » de Teuira Henry sont listées ; que reste-t-il de ces variétés 157 ans plus tard ?
Le cocotier industriel est abordé sous l’angle du matériel végétal utilisé dans les plantations, et de l’histoire des techniques de sélection de ce matériel : la sélection massale, assez peu efficace, la sélection sur descendances, l’avènement des hybrides de cocotier et l’amélioration de ces hybrides. Le cocotier semble évoluer du statut de plante industrielle à celui de plante fruitière, vivrière et environnementale.
Le cocotier touristique est présent en abondance, tant dans la publicité que planté dans les complexes touristiques des tropiques mais, dans ce milieu professionnel, il existe finalement peu de connaissance du cocotier et de sa diversité. Le cocotier reste insuffisamment intégré en ce qui concerne les aspects culturels, l’écotourisme et la gastronomie. Dans certains pays, l’artisanat à base de produit du cocotier est développé mais il reste aussi des progrès à accomplir dans ce domaine. La solution consiste à développer des projets alliant l’écotourisme, le renouveau des cultures locales, la conservation des ressources génétiques du cocotier et leurs usages en paysagisme, gastronomie et artisanat.
Nous souhaitons la présence à cette conférence, non seulement des scientifiques et des agriculteurs, mais aussi des paysagistes, des maires, des responsables de l’aménagement du territoire, des directeurs de structures touristiques et d’agences de voyage, des associations pour le renouveau de la culture locale, et enfin, bien sûr, des pépiniéristes et des jardiniers.  La conférence est suivie d’une dédicace du livre « Cocotier, guide des variétés traditionnelles et améliorées », dont le conférencier est l’un des auteurs.
Le temps d’occupation de la salle est d'une heure trente à deux heures.